Fraichement arrivé au club voici donc le portrait de Christophe !
"Je m’appelle Christophe LAURENT. Je suis né en 1967. J’exerce la fonction de directeur d’hôpital depuis 1993 avec plusieurs spécialités. J’ai commencé par la gestion des ressources humaines pendant près de 10 ans, puis j’ai fait un premier changement vers la fonction achat, gestion des risques et gestion de crise avant de me spécialiser dans la fonction finances que j’occupe actuellement. J’ai un garçon né en 2005, c’est mon cœur."
2-Depuis quand pratiques-tu la course à pied, comment t’es venue l’envie de la pratiquer et que t’apporte ce sport au niveau personnel ?
3-Depuis quand es-tu licencié au BACO et pourquoi avoir choisi de venir courir en club justement ?
"J’ai surtout pratiqué la course à pied au collège puis au lycée, avec participation à quelques challenges. Cela n’a jamais été une passion même si j’avais, étant jeune, des dispositions. Des soucis de santé, l’accomplissement de mes études et surtout de ma vie professionnelle m’ont conduit à renoncer pendant des années à ce sport. Je courais de temps en temps sans objectif et sans méthode.
L’envie de recourir m’est plus tout d’abord revenue après mon divorce mais de manière modérée, puis plus particulièrement en fin d’année 2012 consécutivement au décès de mes parents. Courir me permettait de poser mon esprit. Je me suis donc décidé mi-décembre à me renseigner pour m’inscrire au BACO. Cyril m’a répondu de venir voir et de me faire une idée. L’idée a été vite faite. J’ai été accueilli le premier jour par Ali et Reda qui m’ont rapidement encouragé à participer au Trail D2B. « Le Trail D2B ? » je leur ai répondu.« Oui, oui, tu vas voir c’est sympa … » Je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre. J’ai cru qu’ils y participaient aussi ; je me suis dit : « bon, allons y, on verra bien ».
J’ai donc commencé à vous suivre tous et toutes lors des entrainements du dimanche et parfois du mercredi. Les entrainements se sont enchainés et j’ai découvert un groupe de coureurs sympathiques sans prise de tête. Exactement ce qu’il me fallait. Chemin dunaire, sortie longue par la plage, etc.
Puis le jour du Trail D2B est arrivé. Après un début d’hiver assez froid, çà faisait des jours qu’il faisait encore glacial mais la veille il ne faisait pas vilain avec un timide rayon de soleil. Puis le matin, les nuages se sont montrés menaçants mais finalement on a échappé à la pluie. En prenant la navette au Touquet le matin, l’un des organisateurs nous a annoncé qu’ils avaient du casser la glace de plusieurs trous d’eau. Le décor était planté. Par ailleurs, je réalisais ma méprise sur le fait que Reda et Ali ne participaient pas en fait au trail. Mais il y avait bien d’autres membres du BACO au départ. Dans la navette, l’ambiance était sérieuse, le ciel était bas et noir. Je discutais avec un type de Lille adepte des trails. Je l’ai retrouvé sur le parcours. Je me suis donné à fond.
La course a été difficile surtout dans la dernière partie, et j’étais content d’en finir. J’en suis sorti soulagé mais avec une belle douleur au genou que j’avais feint d’ignorer avant le départ. Et là, elle prenait le dessus.
Courir est pour moi certes un plaisir mais aussi un biais de tester mes limites et au final de satisfaire mes désirs enfouis de compétition. Je pense que je vais évoluer sur cet état d’esprit.
Mes récentes participations au Trophée des Remparts de Montreuil-sur-Mer et surtout au semi-marathon de Cancale me conduisent sur le chemin de la patience.
Apprendre à gérer son effort, ses douleurs. Aller progressivement pour tenir longtemps."
L’envie de recourir m’est plus tout d’abord revenue après mon divorce mais de manière modérée, puis plus particulièrement en fin d’année 2012 consécutivement au décès de mes parents. Courir me permettait de poser mon esprit. Je me suis donc décidé mi-décembre à me renseigner pour m’inscrire au BACO. Cyril m’a répondu de venir voir et de me faire une idée. L’idée a été vite faite. J’ai été accueilli le premier jour par Ali et Reda qui m’ont rapidement encouragé à participer au Trail D2B. « Le Trail D2B ? » je leur ai répondu.« Oui, oui, tu vas voir c’est sympa … » Je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre. J’ai cru qu’ils y participaient aussi ; je me suis dit : « bon, allons y, on verra bien ».
J’ai donc commencé à vous suivre tous et toutes lors des entrainements du dimanche et parfois du mercredi. Les entrainements se sont enchainés et j’ai découvert un groupe de coureurs sympathiques sans prise de tête. Exactement ce qu’il me fallait. Chemin dunaire, sortie longue par la plage, etc.
Puis le jour du Trail D2B est arrivé. Après un début d’hiver assez froid, çà faisait des jours qu’il faisait encore glacial mais la veille il ne faisait pas vilain avec un timide rayon de soleil. Puis le matin, les nuages se sont montrés menaçants mais finalement on a échappé à la pluie. En prenant la navette au Touquet le matin, l’un des organisateurs nous a annoncé qu’ils avaient du casser la glace de plusieurs trous d’eau. Le décor était planté. Par ailleurs, je réalisais ma méprise sur le fait que Reda et Ali ne participaient pas en fait au trail. Mais il y avait bien d’autres membres du BACO au départ. Dans la navette, l’ambiance était sérieuse, le ciel était bas et noir. Je discutais avec un type de Lille adepte des trails. Je l’ai retrouvé sur le parcours. Je me suis donné à fond.
La course a été difficile surtout dans la dernière partie, et j’étais content d’en finir. J’en suis sorti soulagé mais avec une belle douleur au genou que j’avais feint d’ignorer avant le départ. Et là, elle prenait le dessus.
Courir est pour moi certes un plaisir mais aussi un biais de tester mes limites et au final de satisfaire mes désirs enfouis de compétition. Je pense que je vais évoluer sur cet état d’esprit.
Mes récentes participations au Trophée des Remparts de Montreuil-sur-Mer et surtout au semi-marathon de Cancale me conduisent sur le chemin de la patience.
Apprendre à gérer son effort, ses douleurs. Aller progressivement pour tenir longtemps."
4-Te souviens-tu de ta première course ? Si oui, où était-ce et quel souvenir en gardes-tu ?
5-Quelle est ta meilleure performance ou ton meilleur souvenir en sport, que ce soit dans une course pédestre ou autre tel qu’un raid, une CO ?
"Non ! çà devait être au collège. Je n’en garde aucun souvenir. Je me souviens par contre des 1.000 mètres que l’on faisait au lycée. J’aimais bien cette distance particulièrement exigeante dans l’effort.
Je me souviens sinon des raids que l’on faisait sur les pentes arides de la Ste Victoire. Je pouvais alors puiser dans mes réserves sans craindre l’étouffante chaleur. .
Je me souviens sinon des raids que l’on faisait sur les pentes arides de la Ste Victoire. Je pouvais alors puiser dans mes réserves sans craindre l’étouffante chaleur. .
6-Et pire souvenir s’il existe ?
"Les raids que j’ai faits sur les pentes arides de la Ste Victoire quand elle avait brûlé.''
7-Quels sont tes prochains objectifs ou envies en course à pied dans les mois à venir ?
"Faire d’autres, un ou deux, semi-marathons avant la fin de l’année 2013 ? Un premier est déjà au programme sur Lille. Faire un marathon en 2014, mais çà me semble vraiment difficile et puis lequel ? Ils sont tous tellement courus et la foule ce n’est pas mon truc."
8-Pour conclure, une citation favorite en sport ?
Je n’ai pas de citation particulière en tête, vive google !!!
« Mon sport favori, la sieste » - Yves Mirande
« Baisser les bras dans une compétition sous prétexte que l’on ne peut terminer premier est incompatible avec l’esprit du sport. » - Eric Tabarly
« Pratiqué avec sérieux, le sport n'a rien à voir avec le fair-play. Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; en d'autres mots, c'est la guerre, les fusils en moins. » - George Orwell
« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » - Pierre de Coubertin
Merci beaucoup pour le temps consacré à la rédaction Christophe ;-)et j'espère que certains sauront te conseiller sur ton marathon 2014 !!!
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