1- Bonjour, peux-tu te présenter brièvement.
"Laurine Maret, j’ai 15 ans, 16 en fin d’année. Je suis en 2nde au lycée de Montreuil et je prépare un bac littéraire. Ma spécialité est de ne pas avoir de spécialités car je pratique l’heptathlon (haies, poids, longueur, hauteur, javelot, sprint, 800m) mais je fais aussi beaucoup de lancer de disque."
2-Depuis quand pratiques-tu l'athlétisme, la course à pied, comment t’es venue l’envie de la pratiquer en club, pourquoi et que t’apporte ce sport au niveau personnel ?
"Je fais de l’athlé en club depuis 2008, j’ai commencé en poussine, mais je courais sur les pistes avec mes parents et ma sœur et mon frère depuis que je suis toute petite : je voulais faire comme eux au début. Maintenant avec un peu de recul, je trouve que le sport et l’athlétisme en particulier me permettent de m’extérioriser. ça me défoule des cours, du rythme scolaire, du stress (j’en ai à revendre) et puis ça fait du bien de se retrouver dans l’effort, comme un défi. Et puis, à tout âge, comme mon père nous le dit souvent, faut que ça reste un jeu, faut prendre du plaisir. Pour ça, j’ai des tas d’ami(es) en athlé, à Berck ou dans d’autres clubs."
3-Te souviens-tu de ta première compétition ? Si oui, où était-ce et quel souvenir en gardes-tu ?
"Oui, c’était la « joie de courir » au Touquet, pas vraiment une compétition, juste une course pour les tout-petits ; j’avais 2ans et demi et à vrai dire je me souviens seulement que j’avais pleuré parce que j’avais perdu et qu’il y avait du chocolat chaud … !! "
4- Quelles sont tes meilleures performances, tes records, ton palmarès ?
"Je ne sais pas trop, j’aime pas trop parler de ça même si les titres et les médailles ça fait plaisir mais je sais que je ferais quand même les compétitions sans les récompenses… Il faudrait reprendre les bilans […] D’après mon père qui a un dossier complet sur chaque athlète, j’ai 59 titres départementaux, régionaux ou interrégionaux, et 3 titres de championne de France et quelques podiums aussi. Mais ce que je préfère, c’est mon record de France en Quadrathlon (ép. Comb.), même si je l’ai pas gardé très longtemps. J’ai aussi un record régional au disque et au 200mhaies."
"Je n’ai pas vraiment de souvenirs plus fort que d’autres… chaque compétition, chaque épreuve apporte à la fois des joies et des déceptions et il ne faut retenir que les bons souvenirs et continuer pour oublier les mauvais. Sinon j’apprécie beaucoup ma victoire aux championnats de France scolaire, l’année dernière sur le 200mhaies car j’avais préparé cette épreuve toute une année et toute ma famille était venue me voir à Lille."
6-Et pire souvenir s’il existe ?
"??? … Une grosse déception : ma seconde place aux France en salle : je rate le titre pour 1 pt, 2cm au poids. Mais avec le recul, ça devient juste une anecdote et 2ème c’est pas si mal"
7-Par semaine, combien de temps (en heure) consacres-tu à l’athlétisme ? Au sport ?
"4 à 5 heures d’entrainement, normalement je devrais passer à 7 l’année prochaine si mon emploi du au lycée le permet. Y a aussi beaucoup de temps en compétitions qui sont souvent assez longues, par exemple, les épreuves combinées sont toujours sur 2 jours."
8-Quels sont tes prochains objectifs ou envies sportifs dans les mois ou les années à venir ?
"Rester en bonne santé et ne pas me blesser. Continuer à prendre du plaisir et sur un plan plus compétitif, retrouver mon niveau de l’année dernière, avant mon entorse de cet hiver. Après, on verra, je prendrai les opportunités et les challenges comme ils viendront."
9 - A part ton entraîneur, qui est ton idole ?
"Ma cousine Coraline : elle a toujours eu beaucoup de pression, elle est passée par des moments de galère, de doute mais elle a toujours gardé le moral et jamais abandonné ni cessé de croire en elle. Elle a toujours été derrière moi pour me soutenir et m’encourager, me réconforter. Aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous et même si parfois c’est à mes dépens, je suis trop contente pour elle."
Je sais que ça va paraître agressif et que ça ne collera pas forcément avec les idées du sport, mais c’est une phrase de Maurice Greene qui disait : « la compétition, le sprint en particulier : c’est la guerre ! » ça colle bien à mon tempérament, donc quand je m’aligne au départ d’un 100m ou que j’entre sur un plateau de lancer, on peut dire que je suis en guerre
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